Créé depuis 1962 par l’ONSSF, nous avons le regret de vous annoncer que l'Officiel de la Sage-Femme s’arrête.
Nous avons pris beaucoup de plaisir à vous proposer ce magazine, malheureusement l’aventure, trop chronophage pour les sages-femmes-journalistes que nous sommes, doit s’arrêter là…
Ce n’est pas une bonne nouvelle de fin d’année.
On a espéré jusqu’au dernier moment que l’esprit de Noël, un peu comme dans nos vieux films d’enfance, nous sauverait de cette situation.
Mais à part notre Ministre de la Santé qui veut « enchanter » l’hôpital avec des déclarations, aucun lutin du Père-Noël n’est venu à notre secours.
En tous cas, de notre côté, on a été « enchanté » de faire vivre ce journal, de le développer, de l’inventer, de l’imaginer et d’espérer qu’un jour il soit un officiel solide, fort, consciencieux et autonome.
On est quelques unes à être arrivées sur le tard. C’était il y a deux ans et demi.
Les responsables de L(O)SF appelaient au secours ; elles venaient de louper une sortie de journal. Il fallait renforcer l’équipe. Nous ne sommes plus que deux de cette époque. Il s’est passé ce qui c’était déjà passé en 2015 quand elles ont relancé le journal : des déclarations d’intention, des envies, beaucoup, et en quelques mois, nous n’étions plus que 7 (On compte Miré, le crayon de L(O)SF à tout jamais !).
Évidemment, on ne s’était pas facilité la tâche.
Il fallait que notre journal soit précis, pertinent, rigoureux, impertinent, drôle, fou ; qu’il ait
de la gueule.
On y a mis de l’ambition, pas une page qui ne soit relue par l’ensemble de la rédac, vérifiée, contredite, pesée et validée.
(…)
Un 24 pages (le plus souvent), avec des dossiers, des enquêtes; tous les 3 mois, en plus de nos engagements professionnel, militant, syndical, c’était devenu trop lourd.
Il nous aurait fallu 3 ou 4 fois plus de consœurs. Des consœurs, des sages-femmes, parce que c’était bien la particularité de ce journal, être fait par des sages-femmes.
Ça c’était l’(O)fficiel !
On espère vous dire à bientôt.
On espère encore se dire qu’on trouvera une solution pour revenir.